,

Tapis d’Artistes

Incontournable dans le décor, le tapis a retrouvé toute sa place dans le coeur des collectionneurs et les Manufactures comme les Editeurs font de nouveau appel aux artistes contemporains pour créer des pièces originales. Pour cette Paris Design Week 2020, nous avons découvert les créations de Vincent Darré chez Toulemonde-Bochart, Victor Cadène chez Pinton et Liz Roache chez Pierre Frey.

Vincent Darré s’est ainsi associé à l’éditeur Toulemonde Bochart pour créer une collection de trois pièces aux notes surréalistes qui lui sont chères, mêlant mille références, de Cocteau à Picasso jusqu’aux céramistes de Vallauris. Ses aquarelles ont été traduites grâce à une mise en teinture spéciale et l’utilisation d’une soie végétale pour les lignes de contours. Bleu des Yeux, aux teintes chaudes et aux lignes anthropomorphes ; Profil Nocturne où les couleurs éclatantes répondent à un fond obscur ; et Puzzle Nuageux, dans lequel le créateur rend hommage aux Maîtres de l’Abstraction.

Chez Pinton, Victor Cadène a trouvé le partenaire idéal pour donner vie à deux créations originales, des compositions baroques où règnent en maîtres les motifs et les couleurs. Comme dans ses scénographies de papier où il imagine des mondes miniatures qu’il dessine à la main avant de découper chaque élément au scalpel, l’artiste a choisi de créer l’un de ses tapis en trois parties, donnant au collectionneur la possibilité lui aussi de créer ses propres compositions et mises en scène.

Liz Roache aussi débute chacun de ses projets par des maquettes en papiers découpés et colorés. Elle voue une véritable passion aux couleurs vives et audacieuses et avoue un penchant particulier pour le rouge-orangé que l’on retrouve dans plusieurs de ses créations. Patrick Frey a eu un véritable coup de foudre pour son travail et choisi de reproduire certaines de ses oeuvres originales en tissus, papiers peints et tapis, traduisant bien le subtil équilibre entre transparence et opacité qui caractérise le travail de l’artiste.

Toulemonde Bochart

29 Bd Raspail 75006 Paris · 01 45 48 05 71


Ateliers Pinton

71 Rue du Cherche Midi 75006 Paris . 01 45 44 60 02


Pierre Frey

2 rue Furstenberg 750006 Paris · 01 44 07 15 37

,

Le Dessin sans réserve

Le Musée des Arts Décoratifs présente les chefs-d’œuvre du Cabinet des Dessins à travers une grande exposition qui célèbre toute la richesse de ses collections. Uniques au monde, réunissant plus de 200 000 œuvres, celles-ci offrent un panorama très large de la création du XVe siècle à nos jours, en Europe et jusqu’au Japon.

Méconnu, ce fonds est l’un des plus importants au monde. S’y côtoient des dessins de maîtres, tels Le Brun, Watteau, Fragonard, Degas ou Rodin, les œuvres d’ornemanistes et de décorateurs tels Chareau et Royère et des modèles pour la joaillerie et la haute couture.

Pour mieux saisir toute sa profusion et sa diversité, une sélection de 500 œuvres est présentée dans un parcours original sous forme d’abécédaire qui célèbre les thèmes chers au dessin (A comme Architecture ; P comme Paysages ; D comme Décor ; S comme Séduire). À travers une scénographie confiée au collectif H5, « Le dessin sans réserve. Collections du Musée des Arts Décoratifs » est une invitation à découvrir « de A à Z » des fonds complets d’artistes, des grands ensembles iconographiques et les découvertes stupéfiantes de ces dernières années.

du 23 juin 2020 au 31 janvier 2021

MAD Paris


107-111 rue de Rivoli 75001 Paris

,

Alexandre Biaggi x Hervé Van der Straeten

Hervé Van der Straeten et Alexandre Biaggi se retrouvent pour présenter une nouvelle collection à l’occasion des vingt ans de leur première collaboration.

Réunis autour d’une passion pour le design et un goût commun, la galerie édite des pièces inédites créées par Hervé Van der Straeten et propose également de nouvelles versions des modèles iconiques issus de leur première association.

Après des débuts au Marché Paul Bert aux Puces de Saint-Ouen, Alexandre Biaggi s’installe en 1989 rue Jacob avant de s’établir 14 rue de Seine en 1996. Antiquaire et expert dans le domaine des arts décoratifs du XXe, depuis 2000 Alexandre Biaggi édite également du mobilier contemporain avec plusieurs artistes, designers français et internationaux dont il présente des modèles dessinés en exclusivité pour la galerie.

Cette même année, Alexandre Biaggi commence à collaborer avec Hervé Van der Straeten. Ainsi sont nées les lampes Patmos et Éole, le Miroir puzzle.ou encore la table Mycène sur les thèmes du classicisme.

du 25 juin au jeudi 15 octobre 2020

Galerie ALEXANDRE BIAGGI

14 rue de Seine 75006 Paris

,

Harper’s Bazaar, premier magazine de mode

À l’occasion de la réouverture des galeries de la mode, entièrement rénovées grâce au mécénat de Stephen et Christine Schwarzman, le Musée des Arts Décoratifs présente une grande exposition consacrée au célèbre magazine de mode américain Harper’s Bazaar.

Soixante créations de couture et de prêt-à-porter, issues essentiellement des collections du musée, ponctuées de prêts de pièces iconiques prestigieuses sont présentées en correspondance avec leur parution dans ce magazine. Le regard des grands photographes et illustrateurs qui ont fait le renom de Bazaar est ainsi mis en perspective pour résumer un siècle et demi d’histoire de mode. Man Ray, Salvador Dali, Richard Avedon, Andy Warhol, ou encore Peter Lindbergh ont, en effet, contribué à l’esthétique hors pair du magazine.

« Harper’s Bazaar, premier magazine de mode » retrace les moments forts de cette revue mythique, son évolution depuis 1867, en rendant hommage aux personnalités qui l’ont façonnée : Carmel Snow, Alexey Brodovitch et Diana Vreeland. Tous trois, à partir des années trente propulsent le magazine dans la modernité de la mode et du graphisme instaurant une exigence qui fait encore école.

du 28 février 2020 au 4 janvier 2021

MAD Paris


107-111 rue de Rivoli 75001 Paris

,

Le Supermarché des Images

Nous habitons un monde de plus en plus saturé d’images. Leur nombre connaît une croissance tellement exponentielle – aujourd’hui plus de trois milliards d’images partagées chaque jour sur les réseaux sociaux – que l’espace de la visibilité semble être littéralement submergé. Comme s’il ne pouvait plus contenir les images qui le constituent. Comme s’il n’y avait plus de place, plus d’interstices entre elles. On s’approcherait ainsi de la limite que Walter Benjamin, il y a un siècle déjà, imaginait sous la forme d’« un espace à cent pour cent tenu par l’image ».

Face à une telle surproduction d’images, se pose plus que jamais la question de leur stockage, de leur gestion, de leur transport (fut-il électronique) et des routes qu’elles suivent, de leur poids, de la fluidité ou de la viscosité de leurs échanges, de leurs valeurs fluctuantes – bref, la question de leur économie. Dans l’ouvrage dont est issue cette exposition, la dimension économique de la vie des images prend le nom d’iconomie .

Les œuvres choisies pour « Le supermarché des images » posent un regard incisif et vigilant sur de tels enjeux. D’une part, elles réfléchissent les bouleversements qui affectent aujourd’hui l’économie en général, qu’il s’agisse de stocks aux dimensions inouïes, de matières premières raréfiées, du travail et de ses mutations vers des formes immatérielles ou encore de la valeur et de ses nouvelles expressions, notamment sous forme de cryptomonnaies. Mais, d’autre part, ces œuvres interrogent aussi le devenir de la visibilité à l’ère de l’iconomie globalisée : entraînée dans des circulations incessantes, l’image – toute image – nous apparaît de plus en plus comme un arrêt sur image, c’est-à-dire comme une cristallisation momentanée, comme l’équilibre provisoirement stabilisé des vitesses qui la constituent.

Dans le supermarché qui s’expose ici, en somme, les images de l’économie parlent chaque fois de l’économie de l’image. Et vice versa, comme si elles formaient un recto-verso.

du 11 février au 7 juin 2020

JEU DE PAUME

1 place de la Concorde 75001 Paris

,

Gjertrud Hals

Sanctum

Gjertrud Hals est considérée comme une pionnière dans le domaine de l’art textile Scandinave. Elle a participé à libérer l’art textile du métier à tisser pour le proposer en œuvre d’art tridimensionnelle.


Durant une vingtaine d’années, elle a voyagé à travers le monde dans des lieux marqués par des rites, des mythes ou des évènements importants, que ce soit à Varanasi, au Mont Sinaï, à Kyoto ou à la Cité interdite.

Les âmes de ces lieux (anima locus), collectées par Gjertrud, forment le noyau des œuvres de cette exposition. Tissant avec des métaux divers, récupérés sur des lieux de recyclage ou trouvés à la plage et sur des routes, Hals compose minutieusement de grandes sculptures tridimensionnelles et des tissages muraux.

Choisis pour leur beauté intrinsèque (le fil en cuivre rougeâtre des câbles électriques, le fer à la couleur sombre des dynamos et des moteurs, des languettes de canettes en aluminium, etc), Hals tisse ces matériaux dits pauvres à la main, ou les travaille au marteau comme un orfèvre, questionnant au passage les frontières entre high-art et low-art, beaux-arts et arts appliqués. A travers ses œuvres, à la fois fragiles et puissantes, cet « artiste-alchimiste » partage avec nous son propre émerveillement devant la métamorphose, qu’elle provienne d’un matériau (déchet-art) ou d’un usage culturel (high-low), tout en gardant la trace de son origine.

Née en 1948 sur la côte nord-ouest de la Norvège sur la petite île de Finnøya, Gjertrud Hals est profondément marquée par la nature et la culture de sa région. La mythologie nordique est pour elle une grande source d’inspiration, tout comme le Zen bouddhisme et le Shintoïsme. Mais c’est surtout son intérêt pour le féminisme et la culture des femmes qui l’attire vers la nouvelle vague des femmes artistes explorant le potentiel sculptural du textile, telles que Sheila Hicks et Magdalena Abakanowicz. Ses œuvres ont été acquises par des collections muséales : le Mobilier National / Les Gobelins, le Musée National d’ Art Contemporain d’Oslo, l’ American Craft Museum de New York, le Musée des Arts Décoratifs de Lausanne ou le Musée Bellerive de Zürich.

sur rendez-vous

jusqu’au 25 juillet 2020

info@mariawettergren.com

ou 07 60 48 50 47

GALERIE MARIA WETTERGREN

18 rue Guénégaud 75006 Paris

,

Apparatus

Le Voyage

Premier volet des expositions anniversaires célébrant dix ans de design américain par Triode, “Le voyage” est un parcours à travers la collection du studio new-yorkais Apparatus. Une sélection de luminaires, mobiliers et objets dans une scénographie imaginée par le directeur artistique Gabriel Hendifar. Fondé en 2012, le studio explore les objets et l’architecture intérieure avec le même vocabulaire sensuel, interprétant l’histoire et la culture à l’aune du design contemporain.

Le Voyage présente aussi Isfahan, une collaboration exclusive avec Pierre Frey et Le Manach (maison historique reprise par Pierre Frey en 2013) : une interprétation textile et moderniste des célèbres marqueteries ancestrales iraniennes, les Khatam. Le motif s’inspire de leur forme étoilée, incrustée de milliers de pièces de bois, de métal et d’os de chameau. Un équilibre géométrique subtil entre tradition et modernité qui puise dans l’héritage perse et le vocabulaire intemporel du studio Apparatus. 

Photos Alexis Toureau

sur rendez-vous

jusqu’à fin juin 2020

www.triodedesign.com

ou 06 07 85 57 61

TRIODE

28 rue Jacob 75006 Paris

,

David Hominal

No Titre (Collection 2021)

La peinture est un élément physique et sculptural dans l’œuvre de David Hominal, qui retrace la généalogie de son œuvre multimédia, entre performance, vidéo, danse et objet.

Dans la nouvelle série No titre (collection 2021), le sujet est couleur. Sa manipulation sur de grandes toiles permet à Hominal d’aller au-delà des systèmes d’analyse traditionnels séparant la figuration et l’abstraction. Il peut incorporer le kitsch comme il peut incorporer la tragédie, en voyageant à travers toute l’histoire de la représentation, de la nature morte au portrait, en passant par le paysage.

L’application de la couleur fait l’objet de la peinture. C’est dans ce contexte que les motifs floraux, en boucle scrupuleuse, font leur grand retour dans son travail. S’ils ont une place dans l’histoire de l’art, ils jouent aussi un rôle dans sa vie personnelle : offrir, rendre hommage, se souvenir, donner de la joie, les fleurs sont porteuses de mémoire, totémiques, flamboyantes et puissantes.

Sur le sol, des morceaux de bois, rassemblés et transformés, ponctuent l’espace de talismans colorés et évoquent les pierres sacrées peintes en l’honneur des dieux anciens. Pourtant, ces totems abandonnés apparaissent ici presque comme des rejets qu’ Hominal a utilisé comme surfaces de travail. Affirmant leur finition flashy avec son évocation de certaines gammes disponibles en vernis à ongles, ils contiennent en un seul espace à la fois la contemporanéité et la tradition, les cultes ancestraux et les coutumes modernes, les niveaux flous de la culture et nos habitudes de consommation. Comme des débris lavés, ils nous rappellent quelque chose entre l’art terrestre et les phénomènes naturels, entre le geste et le non-geste, entre faire et laisser les choses se produire. Tout cela avec le moins de mise en scène possible.

En fin de compte, David Hominal vénère l’histoire de la peinture, mais ne la sanctifie pas. Son travail témoigne d’une révérence extraordinaire pour l’art dont il extrait quelques archétypes universels avec lesquels il joue indéfiniment.

du 23 mai au 23 juillet 2020

Galerie KAMEL MENNOUR

6 rue du Pont de Lodi 75006 Paris

,

Studi & Schizzi

La Fondation Custodia présente 86 des 600 dessins italiens qu’elle conserve et qui furent collectionnés en grande partie par Frits Lugt, en l’espace d’un demi-siècle seulement. Sont à découvrir des œuvres exécutées par des artistes de la Renaissance au Baroque, parmi lesquels Filippino Lippi, Andrea del Sarto, Federico Barocci, les Carracci, Palma il Giovane ou encore Guercino.

Avant de devenir objet de collection, le dessin constituait un élément essentiel du travail de l’artiste dans l’atelier. L’esquisse qu’il traçait sur la feuille était son premier geste car elle était la traduction visuelle la plus immédiate et naturelle de son inspiration et de ses idées. Préoccupation majeure de la Renaissance, la représentation du corps humain fit l’objet d’un intérêt constant dans l’art italien au cours des siècles. Cherchant à atteindre un idéal de narration dans une image qui, par nature, est figée et en deux dimensions, les peintres s’attachèrent à représenter les personnages dans des proportions et des attitudes éloquentes.

L’exposition met en avant la manière dont les artistes parvinrent à résoudre les questionnements formels auxquels ils étaient confrontés, grâce à la pratique du dessin. Comment définir la position des modèles et les liens qui les unissent ? Comment traduire les effets d’ombre et de lumière sur les corps ou les draperies ? Comment disposer les figures dans un espace contraint, correspondant à celui de l’œuvre finale ?

du 15 février au 10 mai 2020

FONDATION CUSTODIA

121 rue de Lille 75007 Paris

,

Charlotte Perriand

Photographies

Après La Fondation Vuitton, c’est l’Académie des Beaux-Arts qui rend hommage à Charlotte Perriand et nous donne à voir une facette peu connue, plus personnelle de son travail : ses photographies, des instants capturés pour son propre plaisir. Cette mission a été confiée à la photographe Lélia Wanick Salgado à partir des archives sur lesquelles veillent sa fille Pernette Perriand-Barsac et Jacques Barsac son gendre et biographe.

Elle a ainsi sélectionné 48 photographies qui nous permettent de découvrir la manière dont son regard se posait sur la nature : le Japon, les lignes pures des filets de pêche séchant sur le port de Bakarac en Croatie, les formes rocailleuses et abstraites des pics enneigés que Charlotte Perriand aimait gravir. L’occasion d’explorer une facette plus intime de cette personnalité libre et engagée et de comprendre ce que la nature brute a insufflé à sa créativité.

du 13 février au 22 mars 2020

ACADEMIE des BEAUX-ARTS

Palais de l’Institut de France

23 quai de Conti 75006 Paris

,

Efflorescence

La collection « efflorescence » est composée de vingt pièces (tables rondes et basses, consoles, assises, vases et miroirs) conçues en 2019 par Virgil Abloh pour la Galerie kreo.

Efflorescence : le nom de cette collection semble paradoxal pour ce qui apparaît tout d’abord comme de solides morceaux de réel pour s’asseoir, se rassembler et se regarder. Au-delà du fait certain qu’il est toujours fructueux de se frotter aux paradoxes, ce terme botanique rend compte du mode de production des pièces proposées. À l’image de ces fleurs sauvages qui s’insèrent dans les interstices et les recoins de l’espace urbain, les trous, les aléas formels et les graffitis qui recouvrent et personnalisent – de manière chaque fois différente – la surface bétonnée offrent une texture visuelle et émotionnelle qui recharge notre environnement immédiat – un paysage où la rigidité des structures et des visées planificatrices rencontre l’aléatoire de la croissance organique et de l’appropriation humaine.

Par sa longueur de près de trois mètres, Bench 2 rappelle les rampes de skate ; par sa présence, il exprime au mieux la volonté du designer de faire entrer le langage urbain dans l’espace blanc de la galerie. Percé de trous irréguliers à intervalles réguliers, revêtu de graffitis (ce geste ancestral de marquage est emblématique de l’ensemble de la démarche de Virgil Abloh), Bench 2 est un Cheval de Troie voué à la déconstruction du générique et aux échanges sur l’ici et maintenant.

Les pièces conçues par Virgil Abloh incarnent les aspirations de notre époque. Il n’est plus question ici de « high » et de « low », de légitimité, d’avant-garde ou d’être un outsider. Il s’agit de produire un design d’interaction, où le dialogue entre le producteur et l’usager est horizontal, où les références passées sont tamisées par l’expérience d’un présent questionnant les usages futurs.

« Pour moi, le design est cette discipline toujours reliée au passé, gardant un oeil vers le futur », indique Virgil Abloh. Ici, le patrimoine du style brutaliste, ses formes et ses idées, sont littéralement troués, extrudés pour servir de piédestal à l’expression créatrice de la rue. Le designer poursuit : « il s’agit de concevoir un langage de subversion de la norme que le touriste comme le puriste peuvent tous les deux comprendre », et tous les deux utiliser.

du 15 janvier au 10 avril 2020

GALERIE KREO

31 rue Dauphine 75006 Paris

,

Pierre Soulages

Figure majeure de la peinture non figurative et reconnue comme telle depuis ses débuts, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Pierre Soulages est le « peintre de l’outrenoir ». Né le 24 décembre 1919 à Rodez (Aveyron), Pierre Soulages, qui continue de peindre aujourd’hui à un rythme soutenu, fêtera son centième anniversaire en cette fin d’année. À cette occasion, le musée du Louvre lui consacre une exposition exceptionnelle dans le Salon carré, situé entre la galerie d’Apollon et la Grande Galerie et qui abritait jadis le Salon des Académies.

Seuls Chagall et Picasso, à l’occasion de leurs 90 ans, ont bénéficié avant lui de telles rétrospectives au Louvre. Cette exposition-hommage prend le parti de rendre compte du parcours chronologique de l’œuvre de 1946 à aujourd’hui, en représentant par un choix resserré les huit décennies pendant lesquelles Soulages a développé ses recherches.

La longévité exceptionnelle de la carrière de l’artiste est ainsi illustrée par un choix d’œuvres majeures provenant principalement des plus grands musées français et étrangers. Ne négligeant aucune période et mettant l’accent sur les polyptyques outrenoir, l’exposition permettra également de découvrir de très grandes peintures réalisées ces derniers mois.

du 11 décembre 2019 au 9 mars 2020

MUSEE du LOUVRE

75001 Paris