Pour la première fois en France, une exposition d’envergure qui réunit des artistes internationaux engagés dans le combat écologique. Joseph Beuys, Barbara et Michael Leisgen, Lucy et Jorge Orta, Sarah Trouche, Nicole Dextras, Jéremy Gobé, Nathan Grimes … tous sont résolument engagés à travers leurs installations, photographies, vidéos ou dessins à affronter les défis que pose l’Anthropocène : ce moment où les activités humaines perturbent en profondeur les processus naturels, imposent à l’humanité de nouveaux comportements, un rapport à l’environnement, une culture et des mentalités à refondre.
Sans pessimisme, Courants verts, Créer pour l’environnement souligne avec les œuvres présentées le processus d’adaptation que traverse aujourd’hui l’humanité. L’exposition rappelle que l’art joue son rôle dans cette mutation essentielle caractéristique de l’actuelle transition climatique en agissant sur les imaginaires et en proposant de nouveaux récits.
Avertir, Agir et Rêver sont les trois axes qui composent le parcours de l’exposition sous le regard de son commissaire, Paul Ardenne, historien de l’art et auteur de l’ouvrage Un Art écologique. Création plasticienne et anthropocène (Le Bord de l’Eau, 2018 ; sec. Édition augmentée, 2019).
L’exposition débutera sous forme de galerie virtuelle et ouvrira ses portes en fonction de l’évolution de la crise sanitaire et des consignes gouvernementales. Rendez-vous sur latlas.beauxartsparis.fr à partir du 3 février 2021
L’exposition présente un ensemble d’œuvres inédites de l’artiste, notamment une série éponyme créée en 2019, ainsi que des œuvres exceptionnelles réalisées pour l’occasion. Elle offre une exploration cosmique revisitant des mythes, en résonance avec les collections de l’École.
Les dessins à la mine de graphite de Jean Bedez proposent des représentations du monde contemporain qui fonctionnent comme des allégories modernes : entre pouvoir politique et religieux, culture du spectacle ou encore rôle du citoyen, ils explorent les rapports de domination dans nos sociétés. De sphaera mundi – Sur la sphère du monde, est l’occasion de présenter un ensemble d’œuvres inédites de l’artiste, notamment une série éponyme créée en 2019, ainsi que trois œuvres exceptionnelles réalisées pour l’exposition.
La série de dessins De Sphaera mundi confronte des planisphères du XIIe siècle tirés de La théorie des planètes de Gérard de Crémone aux images d’une comète observée par la sonde spatiale Rosetta ; les cartographies médiévales se téléscopent à la plus récente technologie spatiale. Les trois grands dessins réalisés s’inspirent d’une sculpture de Michel-Ange, datée d’environ 1530 et très abîmée par le temps, représentant le combat le combat d’Hercule contre Cacus. Dans les œuvres de Jean Bedez, le grand Hercule, faisant mordre la poussière à Cacus, redevient poussière lui-même. Son bras droit, celui même qui tient son arme fétiche, a disparu. La ruine le gagne, lumière et ténèbres s’affrontent dans un paysage chaotique. C’est cet Héraclès, abîmé, fragile, qu’évoque Jean Bedez, du moins son aptitude médiocre à parvenir jusqu’à nous intègre, fidèle à lui-même, propriétaire sans concession de la puissance inouïe qui lui était échue. Mais la mythologie n’est pas la seule affaire de l’artiste, chaque motif est chez lui l’écho d’une réalité alchimique, astrophysique, politique, poétique, ésotérique. C’est ce que donnent à voir ses œuvres, détails d’une cosmogonie infinie et labyrinthe qui n’en est qu’à ses débuts.
Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2001, Jean Bedez reçoit dès 1999 le prix artistique de peinture Lucien Quintard à l’académie de Stanislas de Nancy pour un travail graphique conceptuel questionnant la notion d’œuvre autographe et le rapport au Temps. À la fois sculpteur et dessinateur, il a notamment exposé au Crac Languedoc Roussillon, à la galerie Suzanne Tarasiève, à la galerie Albert Baronian, au Musée des Arts Décoratifs ou encore au Palais de Tokyo.
Cette exposition à la galerie Martel-Greiner propose à la vente une sélection de bijoux historiques de Jean Vendôme, des plus anciens, des années 50, aux dernières créations. Désigné comme le « père de la joaillerie contemporaine », Jean Vendôme a consacré toute sa vie à l’art du bijou. Conçue en pièces uniques, chaque pièce était le reflet de son esprit visionnaire et audacieux. De nombreux musées ont d’ailleurs fait l’acquisition de ses créations, parmi eux le Musée des Arts Décoratifs de Paris, le Museum of Fine Arts de Boston, ainsi que le Musée des Confluences de Lyon.
Jean Vendome reçoit très jeune, à treize ans, l’apprentissage de son oncle, le joaillier Der. Il lui apprend la précision des gestes ainsi que l’amour du travail bien fait. Il fréquente par la suite les ateliers des Beaux-Arts où la sculpture, comme il le rapportait, « fut un choc ». Sa sensibilité pour les formes et les volumes en a été marquée pour toujours. Parmi ses rencontres déterminantes, dès 1945, ses professeurs de gemmologie Georges Göbel et Dina Level éveillent son goût et sa passion pour les minéraux.
Dès l’âge de 18 ans, dans son premier atelier du XVIIIème arrondissement de Paris, il réalise ses premières pièces de commande pour ses confrères de la haute joaillerie. A vingt ans seulement, il s’émancipe et brise les canons de la joaillerie traditionnelle en créant sa première collection de bijoux Pépite, en or poli ou sablé, s’inscrivant dans une tendance plutôt baroque. Dès 1955, les lignes Survol, Nocturnes et Boréales voient le jour. C’est aussi son premier collier Cravate. A partir de 1957, il prend l’habitude de présenter une ou deux lignes nouvelles par an. En 1968, Jean Vendome expose ses bijoux avec ceux de Georges Braque à la galerie parisienne Delisle. Il apparaît désormais comme un « pionnier du bijou moderne ». En s’installant dans la boutique-atelier, au 352 rue Saint-Honoré, il cesse de produire pour les autres joailliers et se consacre exclusivement à sa création. Il expose dans le cadre de la Société des Artistes Décorateurs, à la galerie Philippe Dalléas, avec le couturier Paco Rabanne, les peintres Viera da Silva et Jean Degottex.
De réputation internationale dès les années 70, Jean Vendôme accumule les récompenses, les prix les plus prestigieux et enchaîne les expositions en France et à l’étranger. Il crée les Transformables, bagues-pendentifs, bagues-bracelets et bagues multiples, réalise sa première épée d’académicien pour Roger Caillois en 1971. Il en réalisera neuf autres. L’année 1974 marque deux créations majeures: la bague Ferret et la ligne Totem. En 1994, il présente la ligne Thèmes, à partir de ce qu’il appelle les «pierres habitées», c’est-à-dire des quartz à empreintes et fantômes, où se lisent les croissances géologiques successives. Le Museum national d’Histoire naturelle lui consacre en 1998 et durant trois mois une importante rétrospective « 50 ans de création ». En 2007, Jean Vendome met fin lui-même à cette carrière exceptionnelle en fermant le magasin du 352 rue Saint-Honoré.
L’École des Arts Joailliers met en lumière l’univers de ce créateur aventureux, qui en véritable artiste s’est appliqué à créer son monde. Réfractaire aux modes, il a créé un style précurseur, très personnel, celui d’un bijou de caractère. Simple et sophistiqué à la fois, puissant et délié, baroque et design, construit et déconstruit.
De son vrai nom Ohan Tuhdarian, Jean Vendôme crée sa première collection de bijoux en 1950. Il ne cesse alors d’œuvrer jusqu’à son dernier souffle en 2017. Son talent protéiforme convoque tout autant l’élan baroque et surréaliste que le graphisme contemporain conférant à ses bijoux une apparence épurée et très dessinée.
De ces soixante-sept années de travail intense naîtront des œuvres marquées par l’art de sublimer les pierres fines en les mariant à des matières précieuses, le tout avec une technique joaillière très aboutie, fidèle en cela à la règle qu’il s’était lui-même fixée : « servir les pierres sans les trahir ».
Pionnier du bijou moderne, son approche particulièrement créative le place entre le bijou d’artiste et la haute joaillerie. Sa démarche rompt avec la tradition de privilégier la qualité des pierres. Son choix se tourne toujours vers des pierres fantômes, habitées par des inclusions mystérieuses comme le quartz rutile ou le lapis lazuli, qui apportent au bijou un supplément d’âme. Pour lui, la valeur de la pierre importe peu. Qu’elle soit diamant, géode, fossile ou caillou, rien ne compte plus pour cet artiste-esthète que la beauté, étrange de préférence, car comme le disait Baudelaire « Le beau est toujours bizarre ».
Jean Vendome fut un pionnier du bijou moderne. Œuvre d’art à part entière, petite sculpture à porter, il lui attribue une valeur expressive intense. L’exposition montre ainsi sa démarche avant-gardiste de changement d’échelle et d’usage, pour adapter la joaillerie à la femme moderne et libérée des années 70. Foisonnante, la création de Jean Vendôme résonne comme un écho poétique et signifiant aux grands mouvements artistiques de la seconde moitié du XXe siècle. Du cinétisme pop au rêve spatial de la mission Apollo13, ses parures se muent en Constellations, Aurore Boréale ou Espace dans les années 70. Les Tours, les gratte-ciel, les volumes géométriques de ses bagues trahissent sa passion de l’architecture urbaine et de la course à la verticalité. Les années 80 sont celles de « promenades irréelles » , où il joue sur l’analogie mimétique des agates, de fragments d’éternité, bijoux en or mat et brillant avec quartz fantôme et quartz à empreinte. Les années 90 sont marquées par l’emploi de minéraux aux couleurs de plus en plus fortes, ce que Jean Vendome appelle ses « couleurs vagabondes » ou « couleurs en liberté ». C’est le temps de l’évasion et du rêve.
du 8 octobre 2020 au 21 août 2021
École des Arts Joailliers
31 rue Danielle Casanova 75001 Paris
01 70 70 38 40
Entrée gratuite sur réservation du mardi au samedi, de 13h à 19h
“Les voyages d’Hélène” Une vie à documenter le monde
Hélène Roger-Viollet, équipée de ses Rolleiflex, parcourt le monde dans les années 1950-1970 : l’Amérique, l’Asie, l’Afrique… Fille ainée d’Henri Roger, ingénieur et photographe amateur, elle grandit avec les expériences photographiques de son père, se forme au journalisme et crée l’Agence photographique Roger-Viollet en 1938 avec son mari Jean Fischer.
Ses voyages autour du monde sont un prétexte pour compléter, documenter et enrichir les archives existantes. Hélène Roger-Viollet n’est pas en quête de sensationnel, mais témoigne au gré de ses rencontres, dans un format carré, de la vie, du quotidien, des coutumes de peuples éloignés à la manière d’un ethnologue, à une époque où voyager n’était pas aussi aisé. La photographe le souligne dans un documentaire réalisé en 1981 : « Nous n’avons pas fait du reportage mais réalisé des documents pour enrichir les collections des documents qui manquaient ».
Au fil de ses 30 années de photographie, Hélène Roger-Viollet a constitué une œuvre qui allie le témoignage documentaire et une esthétique qui lui est propre. En 1985, à 84 ans, elle décède tragiquement, assassinée par son mari. Le fonds photographique est alors légué à la Ville de Paris et actuellement conservé par la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.
l’agence Roger-Viollet est, elle, une référence internationale dans le secteur de l’archive photographique. Ses collections constituent un fonds photographique unique en Europe avec plus de 6 millions de documents. Mosaïque de témoignages historiques d’une grande variété, ce patrimoine retrace l’histoire de la photographie, de la production des grands ateliers photographiques du Second Empire au photojournalisme de la fin du XXe siècle.
L’exposition retrace le parcours et les influences artistiques et philosophiques qui ont nourri Giorgio de Chirico de Munich à Turin, puis à Paris où il découvre les avant-gardes picturales de son temps et enfin à Ferrare. De manière inédite, seront mis en lumière les liens du peintre, découvert par Apollinaire puis soutenu par le marchand Paul Guillaume, avec les cercles culturels et littéraires parisiens.
Né en Grèce et formé dans le creuset de la culture classique et du romantisme allemand tardif, De Chirico développe les fondements d’une nouvelle conception artistique aux côtés de son frère cadet Alberto Savinio. Elève à l’Académie des Beaux-Arts de Munich à partir de 1908, il découvre la pensée de Nietzsche et Schopenhauer ainsi que les œuvres de Böcklin et de Klinger. Après un passage à Milan puis Florence, c’est cependant depuis la France, à Paris dès l’automne 1911, qu’il met en place un vocabulaire plastique singulier au contact des révolutions picturales modernistes. Il est très vite remarqué par certaines personnalités artistiques de son temps. Guillaume Apollinaire, Maurice Raynal et André Salmon, mais aussi André Breton, Paul Éluard, Jean Paulhan, sont parmi les premiers à s’intéresser à son œuvre et à la promouvoir.
L’exposition trouve ainsi toute sa place au musée de l’Orangerie autour de la figure de Paul Guillaume qui fut le tout premier marchand de Giorgio de Chirico. De retour en Italie en 1915, il est envoyé avec son frère Savinio à Ferrare pour des raisons militaires et y poursuit ses recherches picturales. La période ferraraise (juin 1915-décembre 1918) est l’occasion pour les peintres Carlo Carrà et Giorgio Morandi de fréquenter les deux frères permettant ainsi la formation de ce que l’on qualifiera plus tard d’ « école métaphysique » et sur laquelle se clôt l’exposition.
du 16 septembre au 14 décembre 2020
MUSEE DE L’ORANGERIE
place de la Concorde, Jardin des Tuileries 75001 Paris
https://germanopratines-staging.ovh/wp-content/uploads/2020/09/giorgio_de_chirico_musee_orangerie_exposition_paris-2.jpg1024907Hélènehttps://germanopratines-staging.ovh/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2020-09-07 07:09:172021-01-03 19:06:56Giorgio de Chirico
À l’occasion de l’ouverture du nouvel espace de la galerie au 5 rue du Pont de Lodi à Paris, Kamel Mennour présente la première exposition conjointe de deux artistes majeurs de la scène artistique française et internationale : Daniel Buren et Philippe Parreno.
Depuis la rue, six baies vitrées en enfilade. Roses, bleus ou jaunes, des filtres occultants attirent résolument l’oeil. Pour sa cinquième adresse, la quatrième parisienne et la troisième rive gauche – à deux pas de sa voisine d’en face, ouverte il y a sept ans –, Kamel Mennour a vu grand. Au rez-de-chaussée, sur 350 des 600 mètres carrés entièrement liftés par Pierre Yovanovitch, deux vedettes se partagent l’affiche de l’exposition inaugurale. Daniel Buren (né en 1938) et Philippe Parreno (né en 1964), résolus à «apparaître ensemble», y créent une atmosphère changeante et sur mesure.
D’abord, il faut se promener dans le dédale de cylindres formant une «fausse architecture» bâtie par Daniel Buren : recouvertes de miroirs rayés de blanc, vingt-cinq colonnes, disposées en quinconce autour des trois piliers d’origine, réfléchissent la lumière traversant l’espace à intervalles irréguliers.
Dans cette galerie des glaces, le maître du temps n’est autre que Parreno, qui, grâce à des capteurs plongés dans la Seine tout proche, dirige le ballet des stores électriques, indexé sur le cours fluctuant du fleuve. C’est le beau «travail de respiration» que réclame toute exposition, «ce jeu constant entre le site et sa transformation artistique» : «Il faut qu’il y ait du souffle pour que la forme se forme et que le lieu ait lieu», dit le plasticien.
Par vagues successives, l’œuvre, pareille à l’endroit, prend vie, reprend des couleurs, «L’illusion d’un tout sans fin, d’une onde sans horizon et sans rivage».
https://germanopratines-staging.ovh/wp-content/uploads/2021/02/Daniel-Buren-et-Philippe-Parreno-2.jpg7121024Hélènehttps://germanopratines-staging.ovh/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2020-09-01 17:20:252021-03-04 22:26:24Daniel Buren et Philippe Parreno
On connaît l’antiquaire de génie, moins le collectionneur. Pourtant c’est sans doute cette passion incroyable, démesurée, pour les objets, pour la découverte, qui a mené Yves Gastou à devenir marchand, à rendre célèbres des artistes encore méconnus du design contemporain comme Sottsass, Mendini ou Kuramata.
Sa plus belle collection, unique au monde, est aujourd’hui exposée pour la première fois à l’Ecole des Arts Joaillers. Cette collection, Yves l’a constituée comme un irréductible chineur : des bagues d’homme, plus de mille, de toutes époques, de l’antiquité au contemporain, de toutes provenances, du Japon au Mexique, de l’Afrique à l’Inde ou à l’Amérique. Des bagues antiques de l’ancienne Égypte, des bagues de doges du XVIIe siècle ou de bikers américains des années 1970. Un univers mystique, iconoclaste, parfois provocant mais toujours poétique.
Bagues-épiscopales or-jaune, listel de perles ou de corde autour de la pierre citrine et améthyste
Mellerio dits Meller, XIXe-siècle
Pour L’Ecole des Arts Joaillers aussi cette collection est un trésor : élément de parure, instrument d’affirmation du pouvoir, outil de communication ou accessoire de mode, le bijou masculin a évolué au cours des siècles au même rythme que les changements sociétaux. « Occultée par l’apparat féminin, la bague masculine retrouve ici toute sa grandeur dans un foisonnement qui parle à l’œil, à l’âme et au cœur.» nous dit Marie Vallanet-Delhom, Présidente de L’École des Arts Joailliers.
Bague vanité, or blanc, hématite taille brillant rond, André Lassen, circa 1970
Images tirées du livre « Bagues d’homme », d’Yves Gastou, Delphine Antoine et Harold Mollet (Editions Albin Michel,
publié en partenariat avec l’Ecole des Arts Joailliers. 304 pages/280 photographies/Prix : 49 euros )
Pour la première (et sans doute la dernière) fois, toutes les sculptures grandeur nature de l’Homme qui marche sont réunies dans une même exposition à l’Institut Giacometti à Paris.
L’œuvre la plus célèbre de Giacometti, l’Homme qui marche, plus qu’un chef- d’œuvre, est une icône de l’art du XXe siècle. Cette exposition réunit pour la première fois les différents modèles grandeur nature, ainsi que la plupart des variations sculptées et dessinées. Accompagnée de nombreux documents et dessins inédits, elle retrace la généalogie du motif, depuis la Femme qui marche de la période surréaliste, jusqu’aux icônes créées en 1959-1960.
Ces œuvres, à mi-chemin entre l’image et le signe, entre la figuration et l’abstraction, témoignent de la quête inlassable de l’artiste pour représenter l’essentiel de l’être humain. Leur dimension intemporelle et universelle leur confère une puissance symbolique, aux résonnances particulièrement fortes en ce moment de redémarrage de notre vie sociale.
https://germanopratines-staging.ovh/wp-content/uploads/2020/07/LHOMME-QUI-MARCHE-UNE-ICÔNE-DE-L’ART-DU-XXE-SIÈCLE-4.jpg1024768Hélènehttps://germanopratines-staging.ovh/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2020-08-24 12:01:352020-12-10 12:20:12L’Homme qui marche
Explorant pour la première fois l’œuvre de Man Ray sous l’angle de la mode, l’exposition met en lumière ses travaux réalisés pour les plus grands couturiers – Poiret, Schiaparelli, Chanel – et les plus grandes revues – Vogue, Vanity Fair et Harper’s Bazaar.
Alors que la photographie de mode balbutie encore, Man Ray développe dès 1921 une esthétique nouvelle et moderne, faite d’inventivité technique, de liberté et d’humour. Ses expérimentations et ses clins d’œil surréalistes brouillent les frontières entre l’art et la mode et font de lui l’un des inventeurs de la photographie de mode contemporaine.
du 23 septembre 2020 au 17 janvier 2021
MUSEE du LUXEMBOURG
19 rue de Vaugirard 75006 Paris
01 40 13 62 00
Ouverture tous les jours de 10h30 à 19h, nocturne jusqu’à 22h le lundi
https://germanopratines-staging.ovh/wp-content/uploads/2020/07/MAN-RAY-ET-LA-MODE-Musée-du-Luxembourg-Paris.jpg770550Hélènehttps://germanopratines-staging.ovh/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2020-08-24 12:00:592021-01-19 21:48:33Man Ray et la Mode
Avec Le Temps des Ruines, la Galerie Chenel donne carte blanche au photographe François Halard. Mêlant sculptures antiques et photographies, l’exposition met en regard deux séries de polaroïds : l’une réalisée autour des temples du site antique de Baalbek, au Liban, l’autre prise à La Cupola, ovni architectural construit sur l’île de Budelli, au nord de la Sardaigne, par le cinéaste Michelangelo Antonioni pour l’actrice Monica Vitti.
Ruines romaines et modernes se font ainsi face parmi des sculptures et des fragments antiques, témoignages poétiques du passage du temps. François Halard voyage à travers le monde pour capturer des lieux qui l’inspirent. Il a ainsi posé son regard sensible sur les maisons et ateliers de Rauschenberg, Cy Twombly, Louise Bourgeois, Giorgio Morandi, Luigi Ghirri, John Richardson, Saul Leiter, Luis Barragan, Eileen Gray ou Andres Serrano. Des lieux chargés d’histoire dont il s’approprie la mémoire pour en concevoir des récits intimes.
La galerie ARCTURUS présente pour la première fois les photographies de Julien DRACH. Dans cette série « Still life Polaroid », le point de départ de chaque prise de vue est une mise en scène inspirée par un bel ensemble de vases italiens chinés par l’artiste, sur fond de ses propres photos de murs abstraits qui évoquent des peintures.
Des murs marqués par l’érosion du temps et l’Italie bien sûr, qui reste une des sources d’inspiration profonde du photographe, renforcé par la résidence d‘artiste à la villa Médicis effectuée à l’automne 2018. Cette combinaison originale de photo dans la photo est au service de sa recherche permanente de fixer une image poétique, une lumière fragile et mystérieuse, un instant d’éternité. L’atmosphère du tirage papier Polaroid est intrinsèquement empreinte de flou et d’une lumière mystérieuse. En choisissant de travailler sur le négatif du Polaroid, Julien Drach arrive à obtenir des tirages de taille plus importante.
Elevé sur un plateau de cinéma, Julien Drach a débuté sa carrière comme comédien. Passionné par l’image et la lumière, ce passeur d’émotions a choisi ensuite la photographie comme mode d’expression, éclairant à travers ses prises de vue délicates la partie cachée et parfois même invisible des choses, des êtres, du réel pour en fixer une certaine nostalgie.