Tout commence avec Pierre-François Lubin, qui crée sa Maison de Parfumerie en 1798, pour offrir aux “Incroyables” et aux “Merveilleuses” ( nos ancêtres ! ) des rubans parfumés, des masques de bal et de la poudre de riz, mais surtout sa fameuse Eau Vivifiante qui deviendra l’Eau de Lubin. La renommée de Lubin arrive aux oreilles de l’Impératrice Joséphine et de Pauline Bonaparte, qui en font leur chouchou, avant qu’il ne devienne celui de la Reine Marie-Amélie de Bourbon et de tous les souverains d’Europe. Un siècle plus tard, dans les années folles, chaque année donne le jour à une nouvelle senteur. Les flacons Arts Déco sont signés de Julien Viard et Maurice Depinoix, et les luxueuses éditions en cristal par Baccarat. Les parfums Lubin sont le symbole de l’élégance française, notamment aux Etats-Unis, et jusqu’en 1975 le succès est toujours au rendez-vous avant que la maison ne tombe un peu dans l’oubli avec l’arrivée massive sur le marché des parfums de couturiers.
En 1999, Gilles Thévenin, alors Directeur de création chez Guerlain, décide de donner une seconde vie à Lubin, qui représente toujours à ses yeux la quintessence du luxe français. Un projet titanesque mais, fort heureusement, il est en possession d’une grande partie des 450 senteurs créées par la Maison et il décide, avec l’aide d’Olivia Giacobetti (l’un des plus fameux nez de la parfumerie française), d’en rééditer certains, en alternance avec la création de nouvelles fragrances.
Ici c’est la dolce vita telle qu’on la rêve, pas à Milan non, mais au coeur de Saint-Germain-des-prés. L’ ambiance est chic, enlevée, feutrée, les nappes sont blanches et les couverts en argent, mais surtout les pizzas sont à tomber par terre ! Une pâte levée durant cinq jours et des produits ultra frais ou affinés à souhait pour le jambon de parme et le parmesan. De la véritable gastronomie pour un plat simple et ancestral.
Association de saveurs, finesse des goûts et équilibre des textures, Pierre Geronimi est un artisan glacier et un pâtissier original, amoureux des beaux produits. Ses sorbets et ses glaces rappellent un peu l’audace de Pierre Hermé dans la pâtisserie : agrumes de Corse, figue, litchi rose, champagne, mangue du Cambodge, marmelade de rhubarbe, melon de Cavaillon, pêche, verveine, mais aussi basilic du jardin, betterave, herbes fraîche, huile d’olive corse, olive noire ou encore pistache cresson … Vous l’aurez compris, l’homme est aussi un amoureux du sud et de son île natale. Comme un air de de vacances …
Ici il n’est pas question de pâtisserie mais plutôt de gastronomie pâtissière. Pierre Hermé est un pâtissier d’avant-garde et un magicien des saveurs. Il révolutionne les traditions les plus établies, élimine les décors excessifs ou inutiles qui encombrent les pâtisseries, utilise le sucre comme le sel, pour relever d’autres nuances de saveurs, et enfin il remet en question son propre travail en explorant sans cesse de nouveaux territoires du goût ou en revisitant ses propres recettes, sous forme de glaces, de cakes, de confitures, de pâtes de fruits, la liste s’allongeant au fil des saisons.
Saint-Germain des Prés quartier littéraire, artistique, modeux, et maintenant gourmand, c’est certain ! Tous les grands chefs pâtissiers ont ici leur boutique, Pierre Hermé en tête, et depuis peu c’est au tour de Christophe Michalak de nous régaler.
Des pâtisseries traditionnelles appelées Kosmik, revisitées en petits bocaux que l’on peut déguster partout où l’on va. Moins de gras, moins de sucre et surtout pas de gélatine… Voici la quintessence des goûts et des textures, selon l’inspiration saisonnière de Christophe Michalak ! Avec une variante glacée pour les Ice Kream.
Les Klassik, ses gâteaux pour 6 ou 8 personnes, Pavlova framboise-litchi, Millefeuille vanille tonka-caramel, ou la tarte yuzu-citron vert meringuée. Ses Cakes, au chocolat et à la fleur de sel, au caramel et à la pistache ou à la vanille. Et bien sûr Miss K, L’incontournable religieuse caramel beurre de sel du chef Christophe Michalak !
Lina Audi, la créatrice de LIWAN, travaille avec des artisans libanais, en leur insuflant une version épurée et modernisée de leur art. Brocards, velours, fils de soie ou d’or, argent martelé, une véritable invitation au pays des Mille et Une Nuits.
Situé sur la plus jolie de nos places, l’hôtel Récamier ressemble à une maison bourgeoise typiquement germanopratine. Décoré par Jean-Louis Deniot, son luxe n’a rien d’ostentatoire, il est juste chic. Ses 24 chambres sont toutes des cocons intimes, confortables et précieux. Et au Récamier l’heure du thé est sacrée, dans le patio aux beaux jours ou au coin de la cheminée en hiver.
HÔTEL RECAMIER
3 bis place Saint-Sulpice 75006 Paris 01 43 26 04 89
L’Esprit Saint-Germain est un hôtel imaginé a la manière d’une maison particulière dans les moindres détails. Rien d’ostentatoire mais un véritable “esprit”, succédané d’élégance et de convivialité, de confort et de raffinement. Tout est pensé pour que nous nous sentions ici comme chez nous. A toute heure de la journée, dans le salon bibliothèque, devant la cheminée, on peut lire un journal, feuilleter un livre, déjeuner, boire un café ou recevoir des amis autour d’un verre. Et surtout, après un programme parisien bien chargé, on ne manque pas de profiter de l’ Espace Détente : un hammam et un sauna avec une vue imprenable sur les toits de Paris et l’Eglise Saint Sulpice.
Une signature noire reconnaissable au premier coup d’œil et depuis bientôt 40 ans une mode chic et simple. Le style Agnès B convient à toutes les personnalités. D’ailleurs nous avons toutes porté un jour ou l’autre le snap, son fameux gilet à boutons pression nacrés, ses marinières multicolores ou encore ses tee-shirts. Mais Agnès B. est aussi une créatrice résolument engagée, qui refuse toujours de délocaliser ses structures de fabrication. Et elle est aussi mécène. Depuis 1984, dans sa galerie d’art contemporain, elle expose peintres, photographes, cinéastes. Martin Parr, Claude Lévêque et Jonas Mekas y ont notamment montré leurs oeuvres.
https://germanopratines-staging.ovh/wp-content/uploads/2014/06/AGNES-B-Spring-Summer-2023-HD.jpg839859Hélènehttps://germanopratines-staging.ovh/wp-content/uploads/2019/12/logo-germanopratines-3-1030x221.pngHélène2014-06-16 16:52:412023-01-15 17:34:43AGNES B.
Installée depuis 80 ans et trois générations rue du Cherche-Midi, la boulangerie Poilâne n’en a jamais bougé. Elle fournit aujourd’hui les plus grands restaurants à travers le monde et les meilleures maisons. On raffole des miches de pain aux noix, aux figues, à la farine complète, façonnées à la main et cuites dans un four à bois, qui permettent de faire d’inimitables tartines, mais aussi des divines tartes fines aux pommes ou des fameux sablés.
Une marque adorée des fashionistas pour des chaussures pourtant ultra confortables. Plates, compensées ou à plateau, elles sont indémodables. Toujours dans l’air du temps, on les garde et on les porte durant des années. C’est d’ailleurs Robert Clergerie que Carven a choisi pour signer ses collections de souliers.
L’Atelier de Production et de Création créé par Jean Touitou il y a 30 ans n’a pas bougé d’un pouce dans son esthétique : Une mode sobre, épurée, extrêmement bien coupée, qui ne cache pas celle qui la porte mais au contraire la laisse s’exprimer, bref un style qui va droit au but.